Barbara Harsch

Dans un monde où la numérisation progresse inéluctablement et où les formes traditionnelles de communication perdent de l’importance, de plus en plus de boîtes aux lettres, jadis intermédiaires entre l’expéditeur et le destinataire, ainsi que réceptacles de messages personnels, de lettres d’amour et de documents officiels, sont aujourd’hui décrochées. Désormais, seules des empreintes sur les murs subsistent, cicatrices du temps et témoins silencieux d’une époque désormais révolue.
Chaque marque laissée sur les murs devient le récit d’une histoire - une histoire de l’éphémère, du progrès et des changements inévitables dans le tissu même de notre quotidien.
Cette série de photos est présentée dans le cadre d’une exposition collective ayant pour titre "Ce qu’il en reste".