Johanna Grivel

Dans le cadre de cette exposition qui se voudra collective - unie sous la coupole du Centre Ma. - je souhaite m’amuser avec la matière. L’idée sera de mêler aux œuvres présentes, la malléabilité de l’argile, créer un sol coloré et texturé. Travailler à même le sol avec de la terre crue, qui ne sera donc pas cuite mais prendra la forme d’une sculpture "In-situ" me permettant à la fin de la conserver et de la recycler. J’aurai donc une liberté dans la forme, l’allongement horizontal de la terre contre la chape de béton. J’aimerai jouer avec des mélanges de terres, mélanges auxquels je suis habituée pour mon travail d’atelier. En aplatissant au rouleau ou aux doigts, je peux lier les œuvres et le public en créant des chemins, des sortes de vallées, le sol devenant un espace physique plus propice à un échange entre nos corps et la matérialité plastique de l’argile.